Les insultes ne seront pas relevées, par respect des lecteurs.

Ci-dessous, voici quelques photos pour vous rafraîchir la mémoire sur les liens entre les anciens du Rassemblement [dont Fayulu, Tshisekedi père et fils avec Peter Pham] suivis d’extraits de l’article de Peter Pham publié par le New York Times en 2012.

Dans l’article de Peter Pham intitulé « Pour sauver le Congo, il faut le laisser s’effondrer », la stratégie de balkanisation est clairement définie : « inciter les crises et laisser s’effondrer le pays en refusant de lui apporter l’assistance de la communauté internationale ». Nous allons republier ici quelques extraits de l’article en question.

N’est-ce pas la même stratégie utilisée contre la Somalie, dont l’unité territoriale est aujourd’hui devenue un lointain mirage ? En RDC (sous l’incitation du régime Tshisekedi), les crises se multiplient, alors que l’ONU est forcée de fermer ses valises.

Les forces de la SADC viendront-elles porter secours à un pays qui a méconnu les sacrifices de ses soldats tombés en 1998-2001 et dans le cadre des Forces d’intervention rapide durant l’intervention contre le M23 en 2013 ? Par ailleurs, en guise de rappel de l’ingratitude, lors de la mort de Mugabe, la RDC n’a même pas daigné envoyer officiellement un message de condoléances au Zimbabwe, prétendument parce que ce pays avait des relations d’amitié avec Joseph Kabila. Ce dernier ne s’était d’ailleurs rendu aux obsèques de Mugabe qu’à titre individuel.

Par ailleurs, nul n’ignore l’instrumentalisation de la population du Nord Kivu par les autorités congolaises pour s’attaquer aux soldats onusiens venus de Tanzanie, alors que le détachement tanzanien a été juge par des observateurs comme le détachement le plus efficace contre les éléments des troupes rwandaises, et qu’il avait une quarantaine d’hommes en RDC pour aider les FARDC à écraser le M23 !

Ci-dessous quelques extraits de l’article de Peter Pham:

Si certaines entreprises, publiques ou privées, peuvent être qualifiées de « too big to fail », c’est l’inverse au Congo : il est trop grand pour réussir. Il s’agit d’une entité artificielle dont les éléments constitutifs partagent le malheur d’avoir été saisis par l’explorateur Henry Morton Stanley au nom d’un monarque belge rapace du XIXe siècle. Dès l’indépendance du Congo en 1960, celui-ci a été déchiré par les forces centrifuges, à commencer par le séparatisme dans la province méridionale du Katanga, riche en minerais.

La communauté internationale a esquivé cette réalité à plusieurs reprises en optant pour des accords dits de paix avec des durées de vie à peine plus longues que le cycle de l’actualité. Plutôt que l’édification d’une nation, ce qu’il faut pour mettre fin à la violence au Congo, c’est le contraire : diviser un État chroniquement défaillant en unités organiques plus petites dont les membres partagent un large consensus, ou du moins ont des intérêts communs en matière de sécurité personnelle et communautaire.

[…]

D’autres ont qualifié les dirigeants du M23 de « seigneurs de guerre ». Mais les seigneurs de la guerre, même s’ils n’acquièrent pas le pouvoir par des moyens démocratiques, ont tendance à fournir une sorte de cadre politique, souvent basé sur les liens de parenté ou la solidarité ethnique, qui est considéré comme légitime.

[…]

Si le Congo était autorisé à se diviser en entités plus petites, la communauté internationale pourrait consacrer ses ressources de plus en plus rares à l’aide humanitaire et au développement, plutôt que d’essayer, comme l’a promis le Conseil de sécurité des Nations Unies, de préserver la « souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale » d’un État fictif qui n’a de valeur que pour les élites politiques qui se sont frayé un chemin jusqu’au sommet afin de piller les ressources du Congo et de financer le clientélisme qui leur assurent de rester au pouvoir.

[…]

Compte tenu du statu quo dysfonctionnel et du terrible tribut qu’il a exigé en termes de vies et de ressources, l’Occident devrait mettre de côté le dogmatisme idéologique en faveur d’un pragmatisme d’homme d’État et reconnaître la réalité : au moins dans certains cas extrêmes, la meilleure façon de briser un cycle de violence est de briser un pays artificiel en crise et de le rendre à son peuple bien réel.

J. Peter Pham Directeur du Centre Afrique de l’Atlantic Council.

Les faits prouvent que la RDC est en train d’être brisée en morceaux, doucement mais sûrement, par des crises dont le déclencheur est le régime Tshisekedi. D’après les experts internationaux, c’est la gouvernance de Felix Tshisekedi qui a favorisé le retour du M23. Par ailleurs, l’organisation chaotique du scrutin en cours n’est qu’un autre déclencheur d’une crise imminente. Entre-temps, le Président Tshisekedi vient de promettre la guerre au Rwanda, notamment le bombardement de Kigali à partir de Goma, donnant ainsi le prétexte idéal à Kagame pour prendre des mesures préventives afin de se défendre d’une agression… que la RDC n’est de toute façon pas capable de mener, malgré les discours populistes de Fatshi.

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