Katumbi et Lewis

Refus d’octroi de visa à Daryl Lewis, Herman Cohen saisit par correspondance le président Kabila

Dans cette correspondance, Herman Cohen explique au président Kabila qu’il a appris que les juges de la Cour suprême souhaitent interroger un citoyen américain nommé Daryl Lewis, un consultant en sécurité. Leur demande de rencontrer M. Lewis est liée à une affaire criminelle, devant eux, dans laquelle l’ancien gouverneur Moïse Katumbi aurait introduit des «mercenaires» en RDC dans le but de déstabiliser le gouvernement. Ces actes al légués auraient eu lieu en 2017.

Cet ambassadeur retraité des usa aurait aussi appris que M. Lewis est très disposé à rencontrer les juges de la Cour suprême. Cependant, il s’est vu refuser un visa par l’ambassade de la RDC à Washington DC. Compte tenu du fait que M. Lewis n’est pas autorisé à se rendre à Kinshasa, Herman Cohen explique les faits de la visite de M. Lewis en 2017.

Après avoir déclaré son intention d’être candidat à la présidence de la RDC, le gouverneur Katumbi a été confronté à une hostilité importante de la part de personnalités politiques liées au parti majoritaire au pouvoir peut on lire dans cette correspondance .

Devant cette hostilité grave, M. Katumbi a invité M. Daryl Lewis et plusieurs associés à lui rendre visite à Lubumbashi pour lui donner des conseils sur sa sécurité personnelle révèle-t-il.

Et de poursuivre, lorsque les services de sécurité de la RDC ont découvert la présence de l’équipe de consultants en sécurité dirigée par M. Daryl Lewis, ils ont accusé à tort M. Katumbi d’avoir embauché des «mercenaires» dans le but de déstabiliser le régime de la RDC. Sur la base de ces allégations totalement dénuées de fondement, M. Katumbi a fait l’objet d’accusations criminelles et les consultants américains en matière de sécurité ont été expulsés de la RDC précise -t-il.

En l’absence de M. Lewis, Herman cohen à tenu personnellement à assurer le Président, que sa présence en RDC visait uniquement à informer M. Katumbi de sa sécurité personnelle, ce qui ne constituait absolument pas une menace pour la sécurité du gouvernement congolais. Dans ce cas précis, M. Katumbi n’avait absolument aucune conversation avec les consultants qui aurait pu constituer la moindre menace à la sécurité de la République démocratique du Congo écrit -il.

Il est clair, d’après le fait que M. Lewis s’est vu refuser un visa, que le gouvernement ne veut pas que M. Lewis soit interrogé par la Cour suprême poursuit-il.

En outre, note Herman Cohen, suite au rapport des évêques sur cette affaire mentionnée ci-dessus – une opinion qui montrait que cette affaire était politiquement motivée dans le seul but de disqualifier M. Katumbi en tant que candidat présidentiel – Herman Cohen se dit obligé de demander personnellement au président kabila d’instruire le Suprême Magistrats judiciaires pour mettre un terme à ce qui apparaît au monde entier comme une instrumentation judiciaire.

Tout comme il s’etait adressé aux juges de la Cour pénale internationale pour l’affaire du sénateur Jean-Pierre Bemba, il s’est adressé personnellement au président kabila dans les affaires de Daryl Lewis, qui n’a jamais été un mercenaire et ne le sera jamais, et dans le cas de Katumbi, pour qui écrit-il:  » je serais reconnaissant pour vous de mettre un terme à la série de poursuites politiquement motivées contre katumbi « .

Joel imbole

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