
Devant la presse vendredi 01 juin 2018, les familles biologiques des militants Filimbi arrêtés le 30 décembre 2017 et détenus depuis maintenant 161 jours, ont réclamé la mise en liberté sans condition de Beni Carbone, Mino Bopomi, Cédric Kalonji, Palmer Kabeya et Grâce Tshunza.
« Il est clairement établi que depuis leurs arrestations, ils ont subi chacun en ce qui le concerne des traitements dégradants et inhumains…», a déclaré Me Jacquemin Shabani avocat de ces militants pro-changement.
Et de poursuivre, « à ce jour, ils ne leur a jamais été communiqué ce qui peut justifier à leur endroit cette privation de liberté et ces traitements inhumains ».
Les membres des familles de ces activistes » réclament de l’agence nationale des renseignements qui les détient leur relaxation car les sachant innocents ou par défaut d’être entendus par un magistrat compétent », a-indiqué leur conseil.
Arrêtés depuis le 30 décembre 2017 alors qu’ils sensibilisaient pour la marche pacifique du comité laïc de coordination catholique (CLC) du 31 décembre de la même année, ces militants du mouvement citoyen Filimbi sont toujours gardés dans les cachots de l’ANR.
Certains d’entre eux commencent à voir leur santé se détériorer, selon leurs parents.
D’ailleurs, Beni Carbone a quant à lui subi une intervention chirurgicale.
Jeff Kaleb Hobiang